Armi avanzate della Seconda Guerra Mondiale/Germania-4: differenze tra le versioni

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==Armi aeree==
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===L'Hs 129 e le sue armi<ref>Pizzo e Sgarltato: ''Le strane armi dell'Hs 129'' Aerei nella Storia n.5</ref>===
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Sebbene quest'aereo non possa essere considerato particolarmente moderno, non va dimenticata la varietà di armi che ebbe in dotazione. Velivolo bimotore per l'attacco al suolo, con un parabrezza piccolo e pesantemente blindato e corazze difensive per l'abitacolo, con motori francesi da 700 hp come quelli dei Breguet Br 693, era pesante max 5.100 kg e volava a 407 km/h, con un'autonomia di circa 690 km.
 
Tra le armi previste c'era il Pak 40 a riarmo pneumatico, con un caricatore da 12 colpi sistemato dietro l'abitacolo e automatizzato a mò di giostrina, fu davvero un'impresa mettere un cannone tanto potente dentro un monoposto così piccolo che il collimatore era esterno all'abitacolo, sistemato sul muso (e presumibilmente vulnerabile al tiro nemico). La versione con tale 'supercannone' era la B-3/Wa, sperimentata dal maggio del '43, e che aveva anche due MG 131 con 500 cp totali. La versione B-2 aveva il cannone MK 103, quella base B-1 il meno potente e più pesante MK 101 (modifica R-2); quando c'erano bombe, esse riguardavano 4 armi da 50 kg o una da 250. Non mancarono i cannoni da 37 mm che richidevano al B-2 di togliere le due MG 131, o cannoni da carro o contraerei calibro 50 mm, lanciafiamme offensivi tirati dalla coda, e gli originali cannoni senza rinculo SG.113A, armi davvero senza paragoni. Infatti si trattava di sei pezzi calibro 77 mm allineati in fila di due, dietro l'abitacolo, sperimentati anche con un Fw-190. L'azionamento era da un magnetometro che sentiva la segnatura del carro armato, il che però rendeva necessario volarci sopra a non più di 10 metri. Il cannone da 77 mm sparava una granata anch'essa particolare: per avere una maggiore velocità era sottocalibrata a 45 mm e, sparata a 75 gradi di inclinazione verso il basso e all'indietro, perforava almeno 40-50 mm d'acciaio, avendo così facilmente ragione della protezione superiore dei carri armati (anche se, onestamente, questo valore appare ridotto per una testata HEAT). 3 Hs 129 vennero così equipaggiati, ma francamente è difficile capire cosa ci fosse di positivo in tale applicazione, quando tirare di fianco ad un carro con un cannone da 30 o più mm era sufficiente, senza doverlo letteralmente sorvolare. Inoltre i razzi Panzerblitz 1 da 70 mm e 2 da 55 erano decisamente più soddisfacenti di questo complesso e piuttosto impegnativo armamento. In ogni caso l'Hs 129, una volta appesantito di armi, era piuttosto impacciato, se è vero che la velocità già col cannone MK 101 scendeva a 320 kmh e l'autonomia a 560 km. in ogni caso, l'Hs 129, pur essendo piuttosto oscurato dallo Ju 87G, fu prodotto ugualmente in circa 880 esemplari. Del resto lo stesso Ju 87G era piuttosto impacciato, essendo privo degli aerofreni, con due contenitori da 37 mm che pesavano 363 kg l'uno e consentivano appena 290 kmh di velocità a bassa quota (poteva anche usare bombe se necessario). Nondimeno, gente come Rudel riuscì a colpire efficacemente i T-34, riportando grossi successi: ma se c'erano dei caccia nemici in zona il rischio d'essere abbattuti era enorme. Anche la mancanza di semoventi contraerei e persino di mitragliatrici difensive poste sui carri stessi aiutava tali lenti aerei d'attacco a compiere le loro missioni senza rischi eccessivi: avessero dovuto sorvolare una colonna di carri e semicingolati armati con M2 Browning, la loro sopravvivenza sarebbe stata davvero problematica. In seguito il concetto venne ripreso da un famoso aereo moderno, il controverso A-10.
 
 
===Bombe<ref>Per questa e le altre armi aria-superficie: Armi da guerra n. 92</ref>===
Le bombe tedesche erano di diversi tipi e formati, identificati da sigle e numeri (peso in kg): le SZ erano 'dirompenti cilindriche', ad involucro sottile: questo significa che avevano un'elevata percentuale di peso sotto forma di esplosivo e quindi una potentissima esplosione; c'erano poi le SD, che erano invece di tipo 'medio' con involucro semiperforante ad involucro più spesso, e infine le PZ con una robustezza ancora superiore, considerate 'bombe controcarri' ma presumibilmente usate anche contro navi da guerra. La sigla era seguita da un numero che indicava il peso, c'era anche un colore nella parte posteriore dell'ordigno che lo identificava immediatamente, onde evitare problemi d'uso: giallo per le SZ, rosso per le SD e blu per le PZ. La forma di tutte le bombe tedesche era quella, essenzialmente, di un cilindro, con punta tozza e codolo con 4 ali, spesso con montanti di irrobustimento oppure, nelle bombe più grosse, un anello di stabilizzazione che collegava le alette posteriori. Non erano quindi altro che grossi contenitori con l'aspetto di un proiettile caudato, e non per esempio, di forma aerodinamica 'a goccia allungata' come le bombe RAF e in generale, quelle moderne.
 
Nonostante questa apparente semplicità, i risultati erano comunque più che validi, grazie all'addestramento degli equipaggi, all'uso di tecniche d'attacco in picchiata e al congegno di puntamento Lofte 7, che garantiva una precisione nel bombardamento livellato paragonabile a quella del molto più rischioso attacco in picchiata. Questo congegno era paragonabile solo al sistema di puntamento Norden americano, un vero e proprio computer analogico, mantenuto segretissimo a lungo, giusto come fecero i Tedeschi con il sistema di richiamo automatico dei bombardieri Junkers (salvo peraltro cederlo ai Sovietici prima dello scoppio della guerra). L'esplosivo usato dai Tedeschi era ad altissimo potenziale, come scoprirono gli Inglesi: era comune l'uso di esplosivo 'alluminizzato' come carica interna, al posto dell'Amatol o della dinamite delle bombe Alleate di inizio guerra. Cosa comportava quest'innovazione? Che si forniva più energia all'esplosione. L'alluminio di per se non è esplosivo, ma lo diventa se sottoposto ad un innesco adeguato, vedi gli ordigni FAE: se c'è abbastanza temperatura d'innesco la polvere d'alluminio si 'accende' in maniera violenta reagendo con l'ossigeno dell'atmosfera, il che è ovviamente inutilizzabile per una bomba di profondità, ma fondamentale per tutti gli altri impieghi. Il rapporto potenza-peso è elevato, perché il combustibile, di qualunque tipo, non ha dentro di sé atomi d'ossigeno, il quale però dev'essere fornito dall'atmosfera. Il tritolo per esempio ha una percentuale di ossigeno pari al 42% del peso. Per questo gli ordigni FAE sono tanto potenti rispetto al loro peso, al patto però di avere un sistema efficace di diffusione nell'atmosfera per ottimizzarne gli effetti. Una casa satura di gas è un classico esempio, ma un altro si trova sotto mano a Capodanno: se sezionate un petardo come il magnum, per esempio, scoprirete che ha polvere da sparo circondata da sottile polvere d'alluminio, da qui la potenza della sua carica, che pure non ricorre ad esplosivi sofisticati.
 
Gli inneschi erano invece per lo più in cera di pentrite (un esplosivo potentissimo, usato per proiettili di piccole dimensioni), con spolette ad impatto ad azionamento elettrico (piezoelettrico?), ma esistevano anche le spolette come la Type 17 ad orologeria ritardata e la Type 50 che era una trappola esplosiva e si attivava con le vibrazioni (di eventuali artificieri). C'era anche la ZUS 40, messa talvolta dietro la spoletta normale: come questa veniva rimossa, si attivava. Era davvero una guerra senza esclusione di colpi e si pensava di colpire anche gli artificieri, personale specializzato dalla professionalità non facilmente reperibile.
 
Le bombe tedesche avevano anche nomi propri: se la SD 500 e la SD 1700 no, ma la SZ 1000 era 'Hermann', la SD 1800 'Satan', la SD 1000 'Esau', la SD 1400 'Fritz'. Solo la RAF aveva nomi propri per le grandi bombe, ma non sigle che ne spiegassero l'essenza.
 
Le bombe di maggior impiego erano quelle SD per la loro flessibilità d'uso dovuta all'equilibrio delle caratteristiche. Diciamo che una bomba di 250 kg in genere aveva il 50% di esplosivo se era di uso 'generale', il 70-80%% se era una 'bomba-mina', il 14-20% se era una semiperforante. Il colore era in genere blu chiaro, non c'era nessuna bomba che fosse color oliva o grigio scuro come nel caso degli altri belligeranti.
 
Costruire bombe di grosse dimensioni, come la SZ 2000 da 1953 kg era un conto, trasportarle un altro. I bombardieri Tedeschi, come quelli sovietici, erano essenzialmente tattici e non potevano fisicamente portare le enormi bombe britanniche che apparvero nel prosieguo della guerra. Ma, differentemente da Italiani e Giapponesi (che in pratica si fermavano alle bombe da 800 kg), i Tedeschi avevano costruito (come anche i Sovietici) ordigni di grandi dimensioni, e se l'He-177, l'unico bombardiere a lungo raggio costruito in numero apprezzabile, fosse stato una macchina efficiente, se ne sarebbe di sicuro sentito parlare più spesso. Stranamente i Tedeschi non credevano nelle bombe da 100 kg, formato che a quanto pare snobbarono sistematicamente. Il carico tipico era costituito o da bombe da 50 o da 250 kg, più raro quello delle armi da 500 e ancor di più quello degli ordigni di maggiore peso. Venivano portati in fusoliera o sotto le ali, appese a staffe con sezione a T o a H. In genere si arrivava a circa 1 t di bombe per missione, su distanze massime dell'ordine degli 800-1000 km.
 
Ma gli ordigni tedeschi non erano solo quelli 'convenzionali'. A suo tempo, fino a che non sono state prodotte quantità di bombe a grappolo (di fatto spezzoniere a perdere), lo spezzone, esplosivo o incendiario, era un'arma ampiamente utilizzata, per i suoi effetti di 'bombardamento a tappeto' contro obiettivi vari. Nel caso tedesco ce n'era uno in particolare, la '''SD-2''' 'a farfalla', costituito da un anello metallico con dentro esplosivo, e con alette che ne stabilizzavano la caduta con effetto rotatorio tipo il seme del sicomoro: esse coprivano una vasta superficie e con effetti devastanti per via della frammentazione. Furono uno dei protagonisti dell'attacco del 22 giugno 1941, distruggendo molti aerei sovietici al suolo. Inizialmente erano usate dai bombardieri -fino a 360- poi anche dai caccia -tipicamente 20-, e infine si realizzò una bomba a grappolo da 250 kg che conteneva dozzine di SD-2, con il vantaggio di essere facilmente trasportabile anche da caccia privi di vano portabombe.
 
La panoplia comprendeva anche bombe incendiarie (le bombe 'a petrolio') e combinazioni di bombe esplosive con attaccato anche un grappolo di incendiarie. Le bombe a petrolio avevano, anziché la termite, un mix di fosforo e olio combustibile. Le 'mine terrestri' erano invece delle potenti bombe che scendevano appese ad un paracadute, in quanto era previsto che esplodessero appena a terra, senza penetrazione nel terreno, e avevano un involucro sottile per contenere molto esplosivo. Gli effetti demolitori erano impressionanti. A proposito dell'involucro, che ve ne fosse la necessità lo aveva intuito persino Ruggero Bacone, che studiava la polvere da sparo. Bisogna costringere l'esplosivo dentro un ambiente chiuso per fargli raggiungere un processo esplosivo ottimale.
 
Per ottimizzare il peso, e sopratutto per evitare che volino pericolosissime schegge, in campo civile si usano le 'bombe carta' dette così perché l'involucro è costituito da carta a strati al posto del metallo. In sostanza non era possibile costruire una bomba con il 100% di esplosivo a meno di non prevederne un'efficacia che, paradossalmente, fosse nettamente minore di un ordigno classico. Un'alternativa, che venne talvolta usata (ma in genere si ricorreva all'acciaio o alla ghisa) erano gli involucri nel leggero ma costoso alluminio, o in tempi recenti, in fibra di carbonio. Anche l'innesco era importante: le bombe italiane da 500 kg (in realtà 512) con 260 kg di esplosivo erano reputate almeno pari di quelle da 800 kg (con oltre 350 kg) proprio per via dell'innesco piuttosto difettoso di quest'ultime, che in effetti vennero poco usate. L'innesco di una bomba moderna è spesso di tipo tubolare: la spoletta cioè aziona una specie di corda di esplosivo interna che attiva quanta più carica possibile nel più breve tempo possibile, una specie di spina dorsale dentro la massa di esplosivo contenuta dalla bomba. La cosa è particolarmente necessaria per gli ordigni molto grossi e lunghi.
 
 
===Fritz-X===
[[Immagine:Fritz_X_side.jpg|350px|right|]]
Tornando alle bombe tedesche, il loro impiego fu spesso in azioni di precisione, ma piuttosto che arrischiare l'aereo e l'equipaggio con i soliti attacchi in picchiata, ben presto si preferì l'impiego di un sistema di guida per tiri, come si direbbe oggi, 'stand off'. La bomba volante era già stata pensata durante la I GM da Americani, Italiani e Tedeschi (questi ultimi con i veri bombardieri strategici dell'epoca: i dirigibili Zeppelin) ma i tempi non erano maturi.
 
Ma questo cambiò molto negli anni successivi. Uno dei risultati fu la bomba '''Fritz-X''', nome con cui è diventata particolarmente nota la Ruhrsthal/Kramer X-1, quella che affondò la poderosa corazzata ROMA e danneggiò l'ITALIA il 9 settembre del '43, mentre stavano dirigendosi a consegnarsi agli Alleati. Fu una prova terribile della loro efficacia, e dell'inadeguatezza persino delle navi da battaglia moderne alle nuovi armi teleguidate. Del resto, le navi italiane non avevano ECM e CIWS moderni come le Iowa ammodernate, ma restò il concetto che persino una nave ben protetta non aveva difesa da bombe del genere. Di lì a poco toccherà subirne l'efficacia all'incrociatore Savannha americano e alla veterana Warspite. Quest'ultima rimase menomata al punto che, per ripararla in fretta, parte della falla fu riempita con cemento.
 
La Fritz-X, l'antisignana delle 'bombe intelligenti', era una SZ1400 perforante, trasformata con un kit che consentiva di guidarla tramite comando radio e l'uso del collimatore Lofte 7, con una serie di alette anteriori (4) e una coda ad anello, ma di tipo diverso dal solito anello cilindrico. Gli attuatori elettrici trasmettevano i comandi alla bomba, ma questa era considerata poco manovrabile, tanto da essere definita non 'teleguidata' ma 'teledeviata'. Si cercò di sostituire il sistema elettrico con uno pneumatico ad aria compressa, ma le variazioni di temperatura causavano problemi e l'idea venne abbandonata. Curiosamente le prove vennero fatte nel '42 prima in Germania e poi anche in Italia, ma a quanto pare gli Italiani non ne seppero nulla.
 
Funzionava così: il bombardiere, in genere un Do.217, arrivava sulla verticale del bersaglio, a circa 6-7 km di quota. Poi sganciava la bomba e la seguiva tramite un bengala di segnalazione in coda ad essa, trasmettendole i comandi di correzione. Nel mentre, l'aereo riduceva i giri del motore e si portava ancora più in alto. La bomba, con un aspetto piuttosto aggressivo date le alette anteriori leggermente inclinate verso l'avanti a mò di tridente, continuava ad accelerare e quando impattava aveva raggiunto o superato la velocità del suono. C'erano 320 kg di esplosivo dietro uno spesso muso anteriore, che serviva a sfondare obiettivi pesantemente protetti sia terrestri che navali e poi esplodeva ben dentro il bersaglio. L'attacco era pressoché verticale così l'efficacia della corazza veniva ridotta il più possibile. Lo spessore d'acciaio anteriore era tale che forse nemmeno un moderno CIWS sarebbe stato in grado di fermarlo (parliamo di 10-20 cm almeno), mentre il disturbo del segnale radio era una possibilità più pratica. Ricorda un superstite della ROMA di averne seguito uno con il suo binocolo di puntamento, senza capire cosa fosse quell'oggetto argenteo che veniva giù ad alta velocità. Le navi italiane avevano appena subito l'attacco di bombardieri Ju-88, senza risultato, per cui non era facile capire cosa facessero quegli aerei tedeschi che evoluivano ad almeno 6.000 m di quota. Non fu la prima corazzata affondata da aerei, ma un conto era il turbinio di velivoli giapponesi armati di siluri e bombe attorno alle navi inglesi nel '41, un conto quest'azione da distanza, con armi micidiali e precise.
 
In ogni caso, anche le Fritz-X avevano dei limiti. Uno era il disturbo radio, un altro era la limitata controllabilità, con scarti ammessi di appena 2,4 km dopo lo sgancio. Il bombardiere era costretto a volare quasi verticalmente sull'obiettivo e questo lo rendeva vulnerabile, specie perché era costretto, per mirare meglio, a ridurre la velocità. Ma certo, come risultati e sicurezza si trattava di un progresso enorme, si immagini se i B-17 avessero avuto tali ordigni per colpire obiettivi industriali sulla Germania, anziché colpire a tappeto intere città. (per quanto in realtà l'obiettivo dei bombardamenti alleati non erano le fabbriche tedesche, bensì i civili)
 
In ogni caso, la Fritz-X venne prodotta solo in 66 esemplari al mese e la metà vennero usati per l'addestramento. Non c'era modo di cambiare molto le cose con tale ridotto gettito, anche se le corazzate erano obiettivi importanti e che avrebbero richiesto pochi ordigni per essere messe KO. Quindi questa bomba ebbe uso contro bersagli di alto valore.
 
*'''Dimensioni''': lunghezza 3,262 m, apertura alare 1,352 m, diametro 562 mm.
*'''Peso''': 1.570 kg complessivi.
 
===Razzi===
I Tedeschi furono attivi anche nel settore razzi, ma la mancanza di successi che inizialmente ottennero i sovietici e l'imprecisione dei razzi da 210 mm valutati nel '42 come armi aria-terra dal JG 54 -usati contro mezzi navali sul lago Ladoga- posero fine all'interesse per questi ordigni, almeno per il momento. Curiosamente, mentre la traiettoria dei razzi da 210 mm calava rapidamente dopo il lancio da parte dei caccia (che non erano i FW 190, ma i Bf-109F) rendendo il puntamento impossibile, sarebbero poi risultati molto utili nel '43 contro i ben più difficili bersagli costituiti da bombardieri. Questi razzi erano gli stessi tipi usati dall'Esercito, e pesavano ben 112 kg di cui 40 di testata (almeno la metà era HE). Dopo 1 km, esplodevano generando scompiglio nelle compatte formazioni americane costringendole a diradararsi, cosa che le rendeva vulnerabili agli attacchi dei caccia tedeschi. Ma per l'impiego contro bersagli a terra ci si mise molto di più a capire l'utilità dei razzi, riprovando con i FW-190 con i Panzerschrek da 88 mm, la copia tedesca dei Bazooka (n.b. all'epoca i Bazooka erano da 60 mm, il Super-bazooka forse derivò proprio dalle copie tedesche ingrandite). I Razzi erano portati in sei esemplari, poi seguirono i Panzerblitz da 88 mm ma con testata di peso raddoppiato da 6,9 kg, lunghezza totale 70 cm. Ma nessuno dei due venne usato in azione. Invece un ulteriore sviluppo fu quello dei razzi da 5,5 cm, gli '''R4M''', finalmente dei razzi veloci da oltre mach 2, con traiettoria tesa e piccoli (4,5 kg) a sufficienza per portarne, in comode rotaie di lancio, numerosi esemplari (al posto dei tubi di lancio, molto penalizzanti). La testata da 450 gr e l'alta velocità consentivano attacchi abbastanza precisi e letali. La dotazione di questi razzi venne data sopratutto ai Me.262, già formidabili, armati con 24 ordigni sotto le ali e usati con successo contro i bombardieri Alleati. Ma ebbero anche un altro sviluppo con testate HEAT. Si ritornò insomma a copiare i Sovietici utilizzando, invece di pochi e grossi razzi, un maggior numero di armi. I razzi R4M modificati per l'attacco controcarri erano trasportati da un certo numero di FW 190 in 14 esemplari, sempre ripartiti sotto le ali. Ci volevano 3-4 centri pieni per distruggere un T-34, e anche di più contro un JS-2, ma la cosa, con tiri a distanza ravvicinata, era fattibile e i successi ci furono. Ma era ormai tardi, visto che la guerra nel '45 era inesorabilmente persa.
 
 
===Hs-293 e 294===
[[Immagine:Deutsches_Technikmuseum_Berlin_February_2008_0096.JPG|350px|right|thumb|Foto, di pessima qualità, della Hs-293. Sono nondimeno visibili la maggior parte delle sue caratteristiche basiche]]
Unendo sistemi di guida, bombe e razzi i Tedeschi misero finalmente insieme un vero missile aria-superficie. Gli studi, iniziati nel '39, vennero inizialmente ostacolati dalla mancanza di un idoneo motore a razzo, che nondimeno non impedì i primi lanci dato che l'ordigno aveva un paio di ali e di piani di coda (ma senza timone verticale) per una lunga fase planante. Per il resto c'era un radiocomando a 18 canali per ovviare ai disturbi nemici, e l'aspetto dell'arma finale era piuttosto aggraziato, con forme insolitamente rotondeggianti, una lunga spoletta anteriore, un generatore di fiamma (flare) posteriore che sembrava un motore a razzo, mentre il motore vero era sotto la fusoliera, in un'unità separata. La cosa ricordava l'SSN-14 Silex, solo che qui è il carico (siluro ASW) ad essere portato sotto la fusoliera e il motore dentro la stessa. La base su cui erano costruite le bombe era la SZ500 con i suoi 295 kg di esplosivo. Era un missile vero e proprio, pensato per attaccare sopratutto le navi con poca protezione, ma al pari della Fritz-X era anche idonea a colpire obiettivi a terra.
 
*'''Dimensioni''': lunghezza 3,58 m, apertura alare 3,14 m, diametro 48 cm, superficie alare 1,92 m2
*'''Peso''': 1.095 kg, HE 295 kg
 
Il motore si accendeva solo 90 m dopo lo sgancio, per ragioni di sicurezza. La combustione del razzo Walter 109 dava 600 kgs e una velocità max di 900 kmh, ma durava solo 12 secondi. La bomba Hs-293A-1 venne messa in produzione già nel '42 e la prima unità a riceverla fu, dopo oltre un anno, il KG 100, che operava con i Do.217 in azioni antinave dal golfo di Biscaglia. In effetti l'azione delle Hs-293 era tesa a causare danni alle navi mercantili, ma inizialmente non in maniera diretta, ma attaccando le navi dei gruppi d'impiego ASW che pattugliavano il Golfo di Biscaglia, alla ricerca degli U-Boote in partenza o in arrivo. Le bombe HS-293 vennero tirate dai Do-217E-5 contro il gruppo di impiego comandato dalla corvetta britannica Egret, nave da 1.200 t al comando del 1° Support Group, che dava il cambio al 40°. Era il 25 agosto 1943, ma le bombe tirate andarono a vuoto. Usare le Hs-293 non era facile: dopo il lancio bisognava mettersi in rotta divergente rispetto alla bomba lanciata e tenere d'occhio sia questa che il bersaglio, che veniva raggiunto dalle spezzate che la bomba faceva a seconda dei comandi radio ricevuti, approssimandosi al suo obiettivo mentre l'operatore guardava la scena da un lato del muso e controllava la situazione con un joy-stick. Insomma, grossomodo era la situazione che poi si sarebbe ripresentata con i primi missili controcarri, ma con la difficoltà di calcolare gli spostamenti relativi stando in un aereo. La HS-293, una volta passati i 12 secondi di funzionamento del motore, passava a planare perdendo circa 1.400 m ogni 3 km di quota, per cui era ancora più una bomba a razzo che un missile.
 
Il 27 agosto vi fu un altro scontro tra il KG 100 e il 1° Gruppo. Stavolta i Tedeschi avevano capito come usare meglio le bombe, e nonostante il tiro dei cannoni inglesi, riuscirono a tenere sotto controllo (pur dovendo mantenere una rotta costante, vulnerabile alla reazione nemica in quanto prevedibile, per osservare la situazione in maniera continua) le bombe volanti/missili che dir si voglia. Le navi britanniche rollavano, viravano e sparavano per evitare il peggio. La HMS Egret sembrava un giocattolo vista dall'alto, e i cannoni da 101 mm che sparavano a pieno ritmo non potevano proteggerla dai missili tedeschi: in 90 secondi sia questa che il caccia Atabaskan canadese vennero colpiti, e l'esplosione delle munizioni a bordo della nave inglese ne causò la distruzione e la perdita di circa 240 vite umane. In seguito le navi inglesi miglioreranno le tecniche di difesa, sparando contro le HS-293 da distanza ravvicinata con le armi leggere (una sorta di CIWS artigianale) da 20 mm, e successivamente, ricevendo apparati di disturbo radio. Nel frattempo il KG 100 mandò il mese successivo la sua II squadriglia ad operare contro le navi del Mediterraneo, trasferendosi da Cognac a Istres. In seguito le Hs-293 vennero usate direttamente contro le navi in Atlantico con gli He-177 del II/KG 40, che attaccarono in massa il 21 novembre, in condizioni meteo difficili, ma che persero vari aerei senza ottenere risultati sufficienti allo sforzo. Naturalmente, se non si riusciva a vedere bene le bombe si doveva serrare le distanze, e la nave poteva sparare meglio all'attaccante. Le Hs-293, spesso dirette non tanto contro le sovrastrutture, ma sulla linea di galleggiamento, sarebbero state responsabili della perdita di 5 cacciatorpediniere e di varie altre unità, oltre che i mercantili. Ma non vennero usate contro navi più grandi, pur avendo una potenza distruttiva non indifferente.
 
La versione '''Hs-293D''' aveva guida televisiva, che avrebbe risolto parecchi problemi di utilizzo pratico, ma non fece in tempo ad entrare in servizio. In sostanza, avrebbe trasmesso all'operatore l'immagine di quello che vedeva e senza che l'aereo fosse costretto a volare in maniera prevedibile e ravvicinata, grossomodo come una AGM-62 Walleye di 20 anni dopo.
 
La bomba Hs-293 era, come si è detto, largamente usata come arma per colpire sulla linea di galleggiamento le navi, ma questo significava spesso un'entrata in acqua infelice, che portava a modificare significativamente la traiettoria finale, magari mancando il bersaglio. Si pensò a varie soluzioni, con l'affinamento progressivo della prua per migliorare l'entrata in acqua (eppure vennero anche usate bombe HS293 che al contrario avevano una prua piatta per non penetrare in profondità negli obiettivi prima dell'esplosione, difficile capire la ratio di scelte tanto diverse). C'erano diverse versioni in sviluppo e ad un certo punto si cominciò a pensare ad un'arma riprogettata in maniera profonda. La '''Hs-294''', che era molto simile nella progettazione generale, senonché aveva anche delle differenze. Per consentire l'entrata in acqua con angoli di 15-30° venne provvista di prua molto appuntita, mentre la parte posteriore della fusoliera e le ali erano a frattura prestabilita, per cui si rompevano nell'entrare in acqua e non ostacolavano la traiettoria della testata, che colpiva lo scafo ed esplodeva con una spoletta di prossimità da siluri oppure una a contatto, che avrebbe consentito di ridurre il tempo di sviluppo se fosse stata adottata subito.
 
La Hs-294 aveva queste caratteristiche:
*'''Dimensioni''': lunghezza 6,12 m, apertura alare 4 m, diametro 65 cm, superficie alare 5,3 m
*'''Peso''': 2.170 kg di cui 656 HE
*'''Motori''': 2 Walter 109da 1.300 kgs, v. max 860 kmh
 
Si trattava di un'arma che pesava il doppio della precedente e aveva una carica più che doppia. La versione A era radiocomandata, la B filoguidata, in seguito si pensò di mettere una guida televisiva alloggiata sul pod del motore destro. Il programma partì nel '43 e non fece in tempo a produrre i suoi effetti in guerra, essa sarebbe stata pericolosissima anche per le grandi navi da battaglia. In ogni caso, solo un bombardiere piuttosto prestante avrebbe potuto arrivare ad alta quota con un ordigno del genere, sistemato in posizione asimmetrica necessariamente sotto un'ala, mente solo un bombardiere pesante ne avrebbe potute portare due.
 
===Bombe plananti===
Un ordigno molto meno impegnativo era il '''Bv143''', che tuttavia ebbe le sue criticità: si trattava di un veleggiatore che portava una specie di siluro a razzo. L'origine fu il veleggiatore L1 con apertura alare di 2 m, e poi anni dopo l'L10 con siluro appeso sotto del tipo LT-1. In pratica quest'ordigno planava con un giroscopio, ad un angolo di 15 gradi dopo lo sgancio da parte dell'aereo, per poi all'impatto rilasciare il siluro. Questo aiutava molto ad allungare il raggio d'azione utile degli aerosiluranti, efficaci ma vulnerabili al fuoco contraereo nemico. Le numerose prove, però, non portarono ad un utilizzo che pure sarebbe stato vantaggioso. Il Bv-143 era diverso: si trattava anche qui di un veleggiatore con alettoni e ali al centro della fusoliera e superfici cruciformi dietro. Planando si avvicinava al mare, e con un braccio telescopico estensibile, ad appena 2 m di quota, una volta che tale 'sensore' avesse toccato il mare, si attivava un motore a razzo che provocava il sostentamento dell'aliante bruciando per 40 secondi, erogando 1.500 kgs di spinta, poi riducendosi con il tempo fino a 700 kgs, con propellenti Z-STOFF e T-STOFF, quest'ultimo era perossido d'idrogeno, ma l'innesco era fatto dalla tossicissima idrazina. 4 BV 143 vennero provati nel '43, ma come prevedibile non c'era abbastanza tempo per modificare la traiettoria prima dell'impatto con il mare. Meglio sarebbe stato filare un cavo che potesse far chiudere un circuito toccando l'acqua del mare: ma in attesa di un sistema aneroide a tempo o di un radar altimetro venne bloccato il programma. Per la cronaca, ecco le caratteristiche:
 
*'''Dimensioni''': lunghezza 5,95 m, ap. alare 3,13 m, diametro 58 cm, ap alare 2,45 m2
*'''Motore''': BV ATO da 700 kgs per 40 s, v.max 415 kmh
*'''Peso''': 1.055 kg di cui 180 di esplosivo
 
Ma la Blohm un Voss fu capace di fare anche di meglio nel campo dei progetti avanzati, come dimostrano i casi della''' Bv 226''' e '''Bv246 Hagelkorn'''. Queste erano bombe plananti di tipo davvero inconsueto. La Bv226 aveva ali ad altissimo allungamento che nel '45 vennero trovate dagli inglesi, non senza stupore, in cemento armato. La Bv226 aveva anche doppio timone di direzione a lato delle superfici orizzontali di coda. La Bv246 no, aveva invece impennaggi cruciformi. L'arma aveva due paia d'ali ad altissimo allungamento, e veniva guidata tramite un giroscopio e segnali radio emessi dall'aereo lanciatore. Per incredibile che possa sembrare, usando queste ali così strane, pare che da alta quota si potessero raggiungere i 210 km di portata, quasi quanto una V-1. La versione A aveva portata 'ridotta' ma non venne prodotta, la B era invece quella operativa, ma non mancarono anche le bombe con radioricevitore Rieschen, pensato per trasformarle in veri missili antiradar con portata strategica. Le bombe erano abbastanza piccole per lanciarle anche da un FW 190F.
 
Questi ordigni, che potrebbero avere diciamo un equivalente giusto nelle JDAM attuali (ma ovviamente queste sono molto più precise) erano davvero un progetto eccezionale, anche se al dunque la guerra non riusciranno a combatterla. La versione antiradar non ebbe successo per le difficoltà tecniche dovute ai sistemi di bordo, contenuti nel muso modificato; stupisce piuttosto che queste armi non siano state poi replicate, con tecnologie migliori, nei decenni successivi: lanciare da 200 km di distanza una bomba planante antiradar è decisamente molto pericoloso e dai costi ridotti per attaccare le reti di radar nemici, una sorta di incrocio tra una JDAM e un missile HARM, espresso in termini moderni (e si tratta di due delle armi aviolanciate più pericolose e moderne esistenti).
 
In ogni caso, ecco le caratteristiche:
*'''Dimensioni''': lunghezza 3,53 m, apertura alare 6,41 m, diametro 54 cm, superficie alare 1,47 m2.
*'''Prestazioni''': vmax 450 kmh, gittata fino a 210 km
*'''Peso''': testata 730 kg di cui 435 HE
 
Un altro ordigno era stato sviluppato, ma pare poco usato o forse per nulla a livello operativo: era una '''bomba sferica''' che accelerata con un motore a razzo sganciabile all'impatto con l'acqua, rimbalzava varie volte fino a impattare sul fianco di una nave e quindi esplodere scendendo di quota. Era simile ad altri ordigni sviluppati dagli Inglesi, ma non pare entrò in azione, anche se ne esistono filmati di prove da parte di FW 190.
 
===SAM e AAM<ref>Armi da guerra 142</ref>===
[[Immagine:Schmetterling_missile_20040710_151825_1.4.jpg|320px|right|thumb|L'Hs-117]]
I missili tedeschi però erano anche di tipo difensivo. La Luftwaffe non riusciva a tenere testa alla superiorità aerea Alleata, mentre al contempo doveva pure contrastare i Sovietici ad Est. Troppi incarichi per un'Arma oramai spuntata come quella comandata da Goering. Vennero previsti molti dispositivi e missili di tecnologia avanzata. Per esempio, gli '''Hs-117''', Enzian, e Wasserfall. I primi erano ordigni dall'aspetto delicato, dovuto ai due motori sistemati a fianco di una sottile fusoliera. Avrebbe avuto un raggio d'azione ridotto e quota di circa 6.000 m. L''''Enzian''', genziana, era invece un missile ben più grosso, pesante circa 2 t e mosso da propellente liquido. La sua testata pesava circa 450 kg ed era radioguidato, l'effetto sarebbe stato devastante contro le compatte formazioni Alleate da contrastare. Vennero provati vari sistemi di guida tra cui quello a guida radar semiattiva che però rischiava di colpire l'antenna emittente piuttosto che il bersaglio illuminato, e varie le spolette radio o acustiche. Il '''Wasserfall''' (cascata) era un grande missile che si potrebbe considerare parente della V-2 o antenato del SA-2. Aveva prestazioni previste supersoniche come anche l'Enzian 5 (con le 4 alette di coda, le uniche che aveva l'Enzian, di tipo a freccia), e gittata di 48 km.
 
Per l'impiego tattico i tempi per i missili contraerei portatili non erano maturi, ma si provò a dare una specie di cannone portatile ai soldati, il '''Fliegerfaust''' ovvero Pugno volante: una specie di bazooka che sparava 5 colpi da 20 mm con minuscoli motori a razzo seguiti un secondo dopo da altri 4. Era un sistema ingegnoso, ma ben lontano dall'efficacia di un missile SAM come gli SA-7 o gli Stinger, e ovviamente solo a basse quote. L'idea era forse quella di usare una tecnologia simile a quella del Panzerfaust per l'impiego controcarri.
 
Ma visto che i Tedeschi stavano facendo tutti gli sforzi possibili, dalla metà del '43, per lottare contro i bombardieri americani, che avevano la sfrontatezza di sfidarne le difese in pieno giorno, si cominciò a pensare anche ad armi speciali. Venne provato un po' di tutto, bombe da 250 kg spolettate per l'impiego aria-aria (scoppiavano a quote prefissate o forse a tempo), razzi da 210 mm, cannoni da 20, 30, 37 e persino 50 mm (per i Me.262 e altri tipi). I missili potevano essere funzionali, ma doveva essere realizzato un tipo di guida adatto.
[[Immagine:Ruhrstahl X-4 missile.jpg|350px|right|thumb|L'X-4, il primo AAM]]
 
L'ing. Kramer era già l'autore della Fritz-X, prodotta in 1.396 esemplari, di cui 602 usati solo per l'addestramento al tiro, ebbe autorizzato il suo progetto, che assieme all'ancor meno conosciuto Hs298 era il primo missile aria-aria. Nel febbraio del '45, oramai a guerra persa, venne autorizzata la produzione dell'X-4, ma oramai era tardi per gli esiti della guerra. La produzione avrebbe dovuto essere in Turingia, dato che la Polonia, dove c'erano fabbriche e poligoni di tiro per le V-2, era oramai persa ai Sovietici.
 
La storia dell'X-4 però inizia molto prima, nel '42 già l'RLM (il ministero dell'aria) aveva espresso interesse per i missili guidati e questo consentì alla BMW di partire con un endoreattore BMW 109-548 a propellenti liquidi anziché solidi come sarebbe stato pensabile al giorno d'oggi. Gli studi di Kramer alla Ruhrsthall, successivi alla messa a punto della Fritz-X, erano tali da pensare che il miglior sistema di propulsione fosse questo, e per realizzarlo ci volle molto sforzo dato che era l'endoreattore a propellenti liquidi più piccolo del mondo e doveva funzionare in qualunque assetto e temperatura pratica. Dalla fine del '43 alla metà del '44 vennero prodotti 225 prototipi che vennero prodotti con un motore a razzo a propellenti solidi capace di 150 kgs per 8 secondi. Dall'agosto del '44 il nuovo motore era disponibile e così si poté completare il missile. L'11 agosto del '44, a campagna di Normandia avviata e completata, vi fu il primo lancio da parte di un FW-190, che così fu il primo caccia con missili AAM. Ma se si considera che in Normandia gli Alleati avevano impiegato 12.000 aerei contro 300 tedeschi, ci si può rendere conto di come anche il miglior Sidewinder oramai sarebbe stato insufficiente: non c'era nemmeno il carburante per mandare in aria gli aerei in quantità sufficienti e i bombardieri erano oramai scomparsi dalla linea di produzione.
 
La prima azione di lancio da parte del prototipo V69 (FW190) venne seguita da tiri con Ju88G e Ju-388, eseguiti fino al febbraio 1945, mentre ben 1.000 missili (dato approssimativo) uscirono dalle linee di produzione entro il dicembre. Erano certamente molti, ma i bombardamenti sulla BMW di Stargard distrussero gran parte dei motori destinati a questi missili e alla fine non ci fu più il tempo di rimediare e di portare all'operatività quest'arma, primariamente intesa per i Me.262.
 
L'X-4 era un missile diverso da quelli a cui siamo abituati oggi, e più simile ad un'arma controcarri o meglio, al missile AA-1 Alkali sovietico degli anni '50. In effetti quest'ultimo fu forse sviluppato con questo tipo di tecnologia, mentre i missili controcarri furono un altro dei ritrovati Tedeschi del tempo di guerra, ma non passati in produzione.
 
La guida dei missili X-4 avveniva con criteri particolari: si trattava, per prevenire disturbi, di un missile AAM di tipo filoguidato, con un cavo lungo 5,5 km e spesso 0,2 mm, eppure perfettamente isolato. Il solito bengala posteriore aiutava a tenerlo d'occhio mentre si collimava con il sistema standard a riflessione su distanze pratiche di circa 3 km dall'obiettivo. La sezione con la testata esplosiva arrivava a 20 kg con spessori delle pareti di 10 mm, dietro c'era il motore con i serbatoi spiraliformi e infine i sistemi di guida. Per fare con semplicità maggiore venne pensato ad un missile con una stabilizzazione a rotazione di un giro al secondo, grazie alla trimmatura delle alette cruciformi in legno di metà fusoliera, a due delle quali era attaccato un fuso con il cavo di guida, che a quanto pare era doppio. I fusi erano lunghi 48,6 cm e larghi max 76 mm. La spoletta era, non certo abitualmente, di tipo acustico, con due possibili tipi, Kranich da 7 m di raggio e Meise da 15. Era stata scelta perché semplice e compatta. Come per il grosso Fritz-X erano previsti un trasmettitore FuG 510 e un ricevitore FuG 238, anche se questo era un missile filoguidato e non radiocomandato.
 
I propellenti erano il Tonka (xilidina e trielamina) e l'acito nitrico, autoaccendenti, venendo nondimeno usati anche per raffreddare la camera di combustione del motore, che aveva 3 fori di iniezione per la prima e 6 per il secondo, e con un diametro di 76 mm per una lunghezza di 29 cm appena. Era possibile usare, per una spinta di 16 secondi e 100 kgs (come picco, poi calava) appena 8,5 kg di propellente, ma il missile era usabile solo da 6.000 m di quota a quanto se ne sa. Ogni caccia ne poteva avere fino a 4 esemplari.
 
 
*'''dimensioni''': lunghezza 1,9 m, diametro 22,2 cm, apertura alare 57,5 cm
*'''Peso''': 60 kg di cui 8,5 propellente e 20 testata
*'''Prestazioni''': gittata 3,2 km a 6.000 m, velocità max 1.100 kmh circa, spunto iniziale del motore 140 kgs, poi 8 secondi a 100 kgs, poi altri 8 decadendo a 30 kgs, utilizzabilità +10/-40 gradi centigradi.
 
==Mistel<ref>Sgarlato N e Tanzi G: ''Mistel'' Aerei nella Storia apr mag 2007</ref>==